Les membres du jury au travail
De gauche à droite, le professeur Michel BOULANGER, la Présidente Colette KELLER-DIDIER, le secrétaire du Prix Emile GALLE Pierre VALCK.
Le Prix Emile GALLE 2013
« Composts et paillis » de Denis Pépin des Editions Terre Vivante
Le Prix Jeunesse
« Les plantes ont-elles un zizi? » de Jeanne Failvic et Véronique Pellissier
Editions Actes Sud Junior.
les ouvrages nominés:
Article de l’EST REPUBLICAIN du 10 juillet 2013
Les lauréats de la 12e édition
Créée en 1877, la Société centrale d’horticulture a décidé, il y a 12 ans, d’honorer la mémoire de son premier secrétaire général en décernant le Prix Émile Gallé.
Réunis, hier, au café littéraire des Frères Marchand, 93 Grande rue, les 15 membres du jury ont décerné les prix de l’édition 2013. 134 ouvrages sur la botanique étaient en compétition. Le jury en avait présélectionné 22 et, hier, à l’issue des discussions, ont été choisis le Grand Prix, le Prix Émile Gallé Jeunesse et sept nominations. Le Grand Prix de 1.000 EUR doté, comme le suivant, par Décor Jardin à Champenoux, a été attribué à « Composts et paillis » de Denis Pépin, Éditions Terre vivante. Colette Keller-Didier explique que ce choix est motivé par le fait que ce livre correspond au souci actuel de protection de l’environnement et de durabilité des biens naturels. Dans le compost, on récupère tous les éléments végétaux. Quant au paillis, il permet d’économiser de l’eau. « Si Gallé avait encore été de ce monde, il aurait certainement utilisé le paillis », étaye Pierre Didierjean. Le Prix Émile Gallé Jeunesse est revenu à l’ouvrage collectif « Les plantes ont-elles un zizi ? » de Jeanne Failevic et Véronique Pellissier aux Éditions Actes Sud Junior. Les jurés font remarquer que ce sont des auteurs féminins qui ont choisi le titre et soulignent que le pistil est l’élément féminin de la fleur. Spécialiste des orchidées, le professeur Michel Boulangé précise que les insectes procèdent à une véritable castration de la fleur, emportant sur leur tête la totalité de l’appareil mâle qu’ils déposent sur la fleur suivante. Celle-ci leur prépare une piste d’atterrissage et, pour les attirer, se pare d’atours qui ressemblent à ceux des insectes. Colette Keller-Didier ajoute que certaines plantes sont dioïques, avec un pied mâle et un pied femelle. Pierre Didierjean note que ce live pour les jeunes est très bien illustré et répond à de nombreuses questions que se posent les enfants : les plantes mangent-elles, parlent-elles entre elles ?… Les ouvrages nominés sont les suivants : Plantes sauvages comestibles de France de Michel Botineau (Éditions Belin), Les céréales de Jean-Paul Collaert (Éditions Thomas Bout), Le meilleur du potager de Catherine Delvaux et Alain Passard (Éditions Larousse), André Le Nôtre et les jardins de Chantilly de Nicole Garnier-Pelle (Éditions Somogy), Un jardin pour les nuls de Patrick Mioulave (First éditions), Le potager d’Anne-Sophie Baumann et Christophe Rivier (Actes Sud junior) et Les petits jardiniers de Sara Agostini (Éditions Piccolia).
Les prix seront remis le 7 septembre, dans les grands salons de l’hôtel de ville.
Didier HEMARDINQUER